Hydro-Québec veut poursuivre le démantèlement de la centrale thermique
Par Sébastien Lacroix
Malgré l’arrêt du démantèlement de la centrale de Sorel-Tracy, à la mi-décembre, Hydro-Québec a bel et bien l’intention de mener les travaux à terme.
C’est que l’entreprise EDS Canada a été mise en faillite par la société mère, Silverdell, ce qui a forcé l’arrêt des travaux de démantèlement qui avait été entrepris en janvier 2013.
Au cours de prochaines semaines, la société d’État devra évaluer les différents scénarios possibles pour une reprise des travaux. Pour le moment, toutefois, c’est le néant chez Hydro-Québec… d’autant plus qu’il s’agit d’une situation plutôt inusitée.
« C’est déjà une activité qui est unique que de démanteler une centrale thermique, alors c’est difficile de dire combien de temps il nous faudra pour trouver une solution, parce que nous n’avons pas d’expérience dans ce genre de situation », explique la conseillère des relations avec le milieu d’Hydro-Québec pour la Montérégie, Marie-Ève Sylvestre.
À partir du moment où une décision aura été prise quant à la façon de reprendre les travaux, il sera possible d'en savoir plus sur le délai occasionné par cet arrêt temporaire.
Il est toutefois déjà acquis qu’il faudra revoir l’échéancier du démantèlement qui devait prendre fin au début de 2014. Après avoir procédé à des travaux à l’intérieur de la centrale, les fameuses cheminées avaient finalement été démantelées au début novembre.
« Il faudra analyser la situation et ça prendra un certain délai. D’autant plus qu’avec la période des Fêtes, ça occasionne un retard supplémentaire », fait valoir Marie-Ève Sylvestre.
Impossible aussi de savoir si l’arrêt des travaux occasionnera une hausse du coût du démantèlement, qui était évalué à 19 M$ en janvier dernier. « C’est encore trop tôt pour le savoir », a tranché la porte-parole.
D’après les termes de l’accord, Silverdell devait commercialiser 37 000 tonnes de métaux, d’équipements et d’installations réutilisables à des fins industrielles, en plus de veiller à la mise hors service de la centrale, au désamiantage et au démantèlement des structures.
Une fois les travaux complétés et le site réhabilité, Hydro-Québec doit prendre une décision quant à l’avenir du terrain de 40 000 mètres carrés qui aura été libéré.
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