Selon trois maires
« La première convention collective des employés de la MRC doit respecter la capacité de payer des contribuables »
Par Salle des nouvelles
Les maires de Sorel-Tracy, Saint-Ours et Saint-Roch-de-Richelieu, Serge Péloquin, Sylvain Dupuis et Alain Chapdelaine, qui représentent près de 80 % de la population et du financement de la MRC, estiment que trouver un consensus sur la première convention collective est la première obligation de tous les maires de la MRC envers leurs citoyennes et citoyens à titre d’administrateurs publics responsables.
« Instransigeance » et « désinformation » du syndicat
Les trois maires de la MRC déplorent que le nouveau syndicat débute son existence de manière intransigeante, en faisant de la «désinformation» puis en exigeant une médiation du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pour la signature de sa première entente plutôt que de négocier de bonne foi.
Les maires Péloquin, Dupuis et Chapdelaine estiment qu’il reste peu à régler et que des négociations de bonne foi vont permettre de conclure un contrat de travail à long terme liant les contribuables de la ville-centre et des onze autres municipalités au personnel de la MRC.
« À Sorel-Tracy, nous avons toujours renouvelé les conventions collectives de nos 300 employés de manière consensuelle et respectueuse, dans le respect des droits des travailleuses et travailleurs. La négociation en cours à la MRC aura forcément un certain impact sur les conditions de travail à venir dans les différentes villes sur le territoire de la MRC. De là l’importance d’avoir des conditions de travail équitables et bien mesurées à l’échelle de la région », estime le maire Serge Péloquin.
« Le travail réalisé jusqu’à maintenant est substantiel. Nous sommes d’avis que la négociation doit reprendre de manière à se conclure par une entente consensuelle et non par médiation ou sur division des voix parmi les maires », soutient le maire Alain Chapdelaine.
Le maire Sylvain Dupuis ajoute qu’il est important d’agir de manière raisonnable et non précipitée, surtout que les employés de la MRC n’ont aucun risque de perdre leur emploi.
La première convention collective sera le canevas de conditions de travail à long terme, selon les trois maires.
Entente équilibrée et juste
Pour les trois maires, il va de soi que cette première convention collective doit être conforme aux exigences du marché du travail, de la réalité financière des villes de la MRC, de la viabilité des conditions qui y sont contenues et, surtout, dans le respect de la capacité de payer de la population qui en assume ultimement les coûts.
Les maires Péloquin, Dupuis et Chapdelaine invitent donc les comités de négociation de la MRC et des employé(e) s à reprendre leurs pourparlers dans un esprit ouvert afin de convenir d’une entente négociée et consensuelle.
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