Accès difficile à l’Hôtel-Dieu pour les personnes à mobilité réduite

Par Sébastien Lacroix
L’inaccessibilité des horodateurs pour les personnes en fauteuil roulant, l’étroitesse des stationnements et la dangerosité de la rampe d’accès de l’Hôtel-Dieu de Sorel sont au cœur des préoccupations de l’Association des personnes handicapées de Sorel-Tracy (APHST).
Déjà, l’Association a fait reconnaître le danger que représentaient les stationnements pour les personnes handicapées. Des travaux ont été réalisés à la fin de l’été dernier pour faire en sorte qu’ils soient déplacés sur une surface plane.
Les stationnements étant situés en pente, les personnes handicapées devaient s’assurer de verrouiller les roues de leur fauteuil roulant avant de s’asseoir dedans lorsqu’ils sortaient de leur auto. Sinon, leur fauteuil risquait de partir à rouler sans eux…
«Ils ne sont pas encore conformes parce qu’il n’y a pas assez de distances entre les stationnements pour les personnes handicapées, explique le président de l’APHST, Michel Chaurette. C’est compliqué pour quelqu’un, comme moi, qui a besoin d’une plate-forme. S’il y a plusieurs véhicules de stationnés côte à côte, c’est impossible de débarquer».
Il y a aussi les horodateurs, pour payer le billet de stationnement, qui font rager les personnes handicapées. «Il n’y en a qu’un qui est difficilement accessible. Ce n’est vraiment pas évident, indique M. Chaurette. Au CLSC, il est carrément inaccessible».
Après avoir exercé des pressions politiques, l’Association a obtenu que les patients qui se trouvent dans les stationnements pour handicapées et qui sont munis d’une vignette n’aient pas à payer.
De plus, l’APHST considère que la rampe d’accès est dangereuse puisqu’elle est trop longue, trop abrupte et qu’il n’y a pas de barrière de sécurité, ni de plateau pour s’arrêter.
«À moins d’avoir beaucoup de force dans les bras, quelqu’un qui a un fauteuil roulant manuel ne peut pas se rendre en haut tout seul. Il faut qu’une autre personne le pousse, indique le président de l’APHST. Il n’y a pas de plateau pour qu’il puisse se reposer. C’est pourtant obligatoire».
Des plaintes formelles ont été adressées au CSSS de Sorel-Tracy en décembre 2010 par l’APHST. «Il n’y a rien qui a avancé depuis ce temps, déplore Michel Chaurette. Un hôpital, en principe, devrait être en mesure d’accueillir ses personnes handicapées».
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