Centrale thermique : le démantèlement reprendra sous peu
Il reste notamment à démanteler la structure du bâtiment principal de la centrale thermique.

Par Sébastien Lacroix
SOREL-TRACY. Près de six mois après l’arrêt du démantèlement de la centrale du secteur Tracy, Hydro-Québec vient de lancer un appel de proposition pour reprendre les travaux.
Depuis la mi-décembre, Hydro-Québec a dû laisser au syndic le soin de faire son travail auprès de l’entreprise EDS Canada, qui avait été contrainte d’abandonner les travaux en cours après avoir été mise en faillite par la société mère, Silverdell.
« Par la suite, il a fallu faire une évaluation des travaux requis », raconte la porte-parole d’Hydro-Québec en Montérégie, Marie-Ève Sylvestre.
C’est le 2 juillet qu’Hydro-Québec commencera l’analyse des soumissions reçues, un processus qui devrait se faire au courant de l’été.
Pour ce qui est du moment de la reprise des travaux, tout dépendra de l’entreprise qui sera retenue. « Nous espérons que le tout soit fait dans les meilleurs délais », assure Marie-Ève Sylvestre.
Ce qu'il reste à faire
Dans le document d’appel de proposition, dont le Sorel-Tracy Express.ca a obtenu copie, on indique que les travaux devront prendre fin au plus tard le 30 septembre 2015.
Parmi les travaux encore à faire, il reste notamment à démanteler la structure du bâtiment principal. Les mythiques cheminées ont été enlevées en novembre dernier.
À moins d’avis contraire, les travaux devront s’arrêter à la dalle de béton, sur laquelle le bâtiment principal est érigé. Aucun concassage ou creusage ne sera toléré.
La structure métallique sur le toit des deux bâtiments de pompage et les deux réservoirs d’eau déminéralisés seront aussi démantelés.
Les murs coupe-feu entourant anciennement les transformateurs devront être rasés jusqu’au sommet des murets.
Structures qui resteront intouchés
Les murs de béton servant à retenir le terrain autour de la dalle du bâtiment principal, de l’entrepôt, de l’enveloppe extérieure des bâtiments de pompage et des pompes submersibles demeureront intouchés.
À cela s’ajoutent les structures souterraines, dont quatre réservoirs désaffectés de 90 000 litres remplis de résidus granulaires, ainsi que de deux cuves de décharge des eaux de procédé installées en bordure du fleuve.
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