Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Près de 20 animaux sont abandonnés chaque jour

Hausse d'abandons d'animaux de compagnie provoquée par l'inflation

durée 08h00
25 avril 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

L'augmentation marquée du coût de la vie se traduit par une hausse des abandons d'animaux dans les refuges, souligne la SPCA de Montréal.

Selon sa directrice générale, Sophie Gaillard, environ 20 animaux sont abandonnés chaque jour au refuge pour des raisons financières, une réalité que d'autres organismes vivent aussi au quotidien.

Depuis le début de l'année, la SPCA de Montréal a accueilli 113 chats et 81 chiens de plus qu'en 2022, pour la même période.

«Ce n'est pas nécessairement que les gens sont irresponsables ou qu'ils n'aiment plus leur animal, tient-elle à nuancer en entrevue avec La Presse Canadienne. Ce sont des gens qui sont forcés d'abandonner leur animal parce qu'ils n'ont plus les moyens d'en prendre soin.»

La difficulté de trouver un logement abordable acceptant les animaux, une perte d'emploi, des frais vétérinaires trop élevés, une séparation et d'autres aléas de la vie peuvent mener une personne à devoir confier son compagnon à un refuge.

C'est que plusieurs propriétaires d'animaux sous-estiment le coût réel d'adopter un chien ou un chat, entre autres, d'autant plus que ces petits compagnons ont une espérance de vie moyenne d'une douzaine à une quinzaine d'années.

«Ce n'est effectivement pas à la portée de tout le monde», reconnaît Mme Gaillard.

«En plus du coût initial d’acquisition d’un animal, d’autres coûts sont à considérer: la nourriture et les gâteries, le toilettage, les cours d’éducation, l’achat d’une litière, de jouets, de cachettes, de griffoirs et d’autres accessoires», rappelle sur son site internet le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), qui a juridiction sur les animaux de compagnie.

À cela s'ajoutent les frais vétérinaires de bases comme la vaccination, la vermifugation et la stérilisation, en plus d'autres soins qui pourraient survenir si l'animal se blesse ou a des ennuis de santé.

Selon des chiffres avancés par l'Association des médecins vétérinaires du Québec, il en coûterait environ 2300 $ annuellement pour un chat adulte et 2700 $ pour un chien adulte pour répondre à ses besoins de base, un montant qui peut tout de même varier d'une race à l'autre et d'un animal à l'autre.

La somme est plus élevée pour de jeunes animaux, qui ont besoin de davantage de soins au cours de leur première année de vie.

———

Cette dépêche a été rédigée avec l'aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Marie-Ève Martel, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Heures sup: le Tribunal va entendre FIQ et le Conseil pour la protection des malades

Le Tribunal administratif du travail va tenir une audience, dans le cadre de la demande de la FIQ faite à ses membres de refuser de faire des heures supplémentaires à compter du 19 septembre. Le dossier au Tribunal a été ouvert à la suite d'une demande en ce sens du Conseil pour la protection des malades, qui se dit inquiet des éventuelles ...

durée Hier 15h00

Alzheimer: des exercices de mémorisation peuvent repousser de 5 ans le déclin

Il y a de l'espoir en recherche pour prévenir le déclin des personnes aux prises avec un trouble cognitif léger, qui est souvent associé aux premiers stades de la maladie d'Alzheimer. Un court entraînement cognitif peut les aider à repousser dans le temps les impacts sur leur mémoire. Une étude de l'Université de Montréal publiée vendredi dans la ...

durée Hier 9h00

Les eaux du Saint-Laurent se réchauffent et la quantité d'oxygène diminue

La diminution de la quantité d’oxygène dans les fonds marins du Saint-Laurent préoccupe des chercheurs des gouvernements du Canada et du Québec, qui ont rendu public jeudi le Portrait global de l'état du Saint-Laurent 2024. Pour la période de 2018 à 2022, 18 indicateurs qui portent notamment sur la qualité de l'eau, les ressources biologiques ...