Hockey juvénile : une option supplémentaire
Par Sébastien Lacroix
L’entrée en scène des Polypus de l’école secondaire Fernand-Lefebvre au sein de la première division de la nouvelle ligue de hockey juvénile provinciale est une bonne chose pour le hockey.
C’est du moins l’avis de Sylvain Dupuis, l’entraîneur-chef de la nouvelle équipe qui disputait une partie hors-concours en fin de semaine à l’aréna Aussant de Saint-Joseph-de-Sorel contre les Harfangs de Sherbrooke. « Ça permet à certains de nos joueurs d’évoluer dans du meilleur calibre que ce qu’ils auraient rencontré dans les ligues civiles, note celui qui est dans le coaching depuis une trentaine d’années. En plus, comme j’ai une douzaine de joueurs qui auraient évolué dans du calibre double lettré, mais qui ont préféré jouer dans le juvénile, ça libère des postes dans le hockey mineur ».
Les Polypus comptent effectivement sur quelques joueurs qui ont tourné le dos à du très bon calibre de jeu pour se joindre à la nouvelle ligue provinciale scolaire de hockey.
Le club a d’ailleurs été bâti à la fin de l’année scolaire 2010-2011, de façon à être prêt dès le début de la saison. « J’ai ciblé plusieurs joueurs que je connais pour les avoir entraînés à partir de l’atome BB », explique celui qui a instauré la concentration hockey dans les écoles secondaires de Sorel-Tracy il y a 8 ans.
Du nombre, mentionnons Charles Tremblay qui aurait pu jouer dans le Midget Espoir, ou encore Félix Grenier et Frédéric Dubé, qui ont été retranché du Midget AA, mais qui se seraient tout de même aligné dans le BB cette saison.
À l’inverse, trois joueurs qui ont été approchés pour joindre les rangs des Polypus ont préféré poursuivre leur cheminement au sein du hockey fédéré. C’est le cas de Julien Bahl et de Nicolas Aubé-Kubel qui s’alignent pour les Gaulois du Collège Antoine-Girouard de St-Hyacinthe au sein de la Ligue de hockey Midget AAA. Vincent Dupuis a pour sa part opté pour le Midget Espoir.
La situation géographique de Sorel-Tracy risque d’être un désavantage pour les Polypus pour attirer des joueurs provenant d'autres écoles. « Comparativement à La Prairie, où les jeunes de Longueuil peuvent aller sans avoir à trop se déplacer, Sorel est trop loin pour que des joueurs décident de changer d’école. Nous avons eu des approches avec des jeunes de St-Hyacinthe et de Varenne, mais ça n’a pas fonctionné, raconte Sylvain Dupuis. D’ici deux ou trois ans, le temps que la ligue soit mieux connue, je crois qu’il pourrait y avoir des intéressés ».
Les avantages du hockey scolaire sont nombreux selon Sylvain Dupuis. « Les jeunes aiment bien avoir des pratiques le jour et des parties les fins de semaine ou lors des journées pédagogiques. Ça leur permet d’avoir leurs soirées pour faire leurs devoirs ou pour avoir un travail. C’est aussi moins contraignant pour les parents », fait valoir l’entraîneur des Polypus.
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