Pierre Mondou devrait être immortalisé au Colisée Cardin
Par Sébastien Lacroix
Le numéro 47 de David Saint-Pierre vient à peine d’être retiré par le HC Carvena qu’il y en a déjà pour réclamer qu’une plus grande place soit faite au patrimoine sportif de la région à l’intérieur du Colisée Cardin.
Lors de la dernière séance du conseil municipal, un citoyen a soulevé le fait qu’il n’y a rien pour honorer la mémoire de Pierre Mondou et de Raymond Bourque à l’intérieur de l’enceinte.
Le directeur du Service des Loisirs, Michel Allen, confirme que le dossier progresse. « Nous avons été interpellés à ce sujet il y a quelque mois et nous avons décidé de mettre en place une politique pour encadrer ce qui devrait être fait », dévoile-t-il.
Le régisseur du Colisée Cardin, Benoît Préville, a reçu le mandat d’établir une politique concernant les bannières. Le document devrait être prêt d’ici quelques semaines et des actions concrètes pourraient en découler aussi rapidement que cette année.
« Un gars comme Mondou devrait avoir sa place, ça va de soi. Quelle forme ça prendra? Est-ce qu’on retirera son numéro ou son chandail? On y réfléchit », explique Michel Allen.
À la Ville de Sorel-Tracy, tout comme au Panthéon des Sports, on ignore toutefois où se trouve le fameux chandail numéro 6 qu’il a porté avec les Canadiens de 1977 à 1985.
Dans le cas de Raymond Bourque : « Est-ce que son passage a été suffisamment important? D’autant plus que ce n’est pas un Sorelois », se questionne-t-il à propos de celui qui a joué seulement 30 matchs dans l’uniforme des Éperviers de Sorel avant de connaître une grande carrière dans la LNH.
Des noms?
« Ce pourrait être intéressant d’en honorer d’autres », convient-il. Des noms? Pierre Larouche, Michel Déziel (un Sorelois), Jacques Cossette et Lucien Deblois qui ont terrorisé les équipes adverses à la belle époque des Éperviers.
Il y a aussi le Sorelois Wildor Larochelle qui a marqué l’histoire des Canadiens de Montréal de 1925 à 1936. Tout comme Pierre Mondou, il a été consacré parmi les 100 légendes de l’équipe à l’occasion du centenaire.
« Nous voulons encadrer tout ça pour nous assurer de bien faire les choses et que ça ne choque pas personne, ajoute-t-il. Par exemple, les équipes qui ont remporté un tournoi voudraient que leurs bannières soient hissées au plafond. S’il s’agit d’un championnat provincial, ça aurait sa place, mais de façon moins importante que pour Pierre Mondou ».
Pour Michel Allen, les énormes pancartes visant à honorer les conquêtes de la Coupe Stanley de François Beauchemin et de Marc-André Fleury sont un bel exemple de ce qui a été fait sans encadrement.
« Ç’a été fait à l’improviste et un peu n’importe comment, estime celui qui est en poste depuis 3 ans. Pourquoi ont-ils une telle importance alors que, par exemple, il n’y a rien pour Cynthia Phaneuf en patinage artistique? »
Le retour du comité du Panthéon des Sports
« Pour nous aider, nous voulons remettre sur pied le Panthéon des Sports qui existe depuis plus de 25 ans et qui cherche à reconnaître des gens, souligne le directeur des Loisirs. Nous voulons que ce soit la Ville s’en occupe et que le comité de sélection devienne permanent ».
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.