Retour des Éperviers Sorel-Tracy : le dossier est toujours actif
Par Sébastien Lacroix
Tout le brouhaha qu’a fait l’éventuel retour de Draveurs à Trois-Rivières, la semaine dernière, a de quoi ranimer la flamme de ceux qui espèrent un jour revoir une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) à Sorel-Tracy.
C’est que Sorel-Tracy pourrait s’avérer une destination prisée si jamais l’organisation des Cataractes de Shawinigan refuse de lever son droit de véto pour empêcher la venue d’une concession dans un rayon de 40 kilomètres, bloquant ainsi la venue d'un club à Trois-Rivières.
En effet, il s'agit d'une problématique que le comité de relance des Éperviers ne rencontre pas. Le fait que le Rocket de l’Île-du-Prince-Édouard soit l’équipe visée par le groupe d’actionnaires intéressés à ramener les Draveurs à Trois-Rivières, comme l’indiquait Le Nouvelliste la semaine dernière, compliquerait toutefois les choses pour le retour des Éperviers.
« C’était l’équipe avec qui nous discutions », fait savoir le président du comité de relance des Éperviers à Sorel-Tracy, René Cournoyer.
Il resterait tout de même quelques équipes des Maritimes qui, dit-on, éprouvent des difficultés et qui pourraient éventuellement être transférées, comme le Titan d’Acadie-Bathurst ou les Screaming Eagles du Cap-Breton.
« Le dossier est toujours actif, assure René Cournoyer. Pour le moment, c’est au point mort. On n’a pas eu d’entretien depuis le mois d’août. Les investisseurs demeurent aux aguets si jamais un club est intéressé. »
De plus en plus de multinationales
Le fait que le président du Canadien, Geoff Molson, et les frères Simons, propriétaires des magasins du même nom, soient parmi le groupe d’actionnaires intéressés à ramener les Draveurs à Trois-Rivières fait sourciller le comité de relance des Éperviers.
« Si on regarde la tendance depuis quelques années, il y a de plus en plus de multinationales à la tête d’équipes de la LHJMQ, comme Pierre-Karl Péladeau avec l’Armada (Blainville-Boisbriand), et Tanguay avec les Remparts (Québec). Est-ce que c’est le niveau que vise maintenant Gilles Courteau (le commissaire de la LHJMQ) ? se demande René Cournoyer. Nous, ce sont des investisseurs locaux. C’est comme ça à plusieurs endroits, comme Victoriaville et Drummondville. »
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.