Les Éperviers : c'est terminé
Par Sébastien Lacroix
Cet avant-midi, le porte-parole, Gaston Therrien, a confirmé qu’il n’y aura pas d’autres tentatives de la part de son groupe pour ramener une équipe de la LHJMQ à Sorel-Tracy.
« Si un club se libère dans un an ou deux, peut-être que Sorel sera dans la course, mais moi je ne serai plus là. Je le prends comme un échec personnel. Je me suis fié à des gens et j’ai été trompé, fulminait-il. C’est comme si j’avais fait une promesse que je n’ai pas été capable de tenir. »
S’il accepte et respecte le fait que les gens de la place aient réussi à garder leur équipe, Gaston Therrien s’explique mal ce revirement de situation aussi soudain. « Comment ont-ils pu trouver 7 millions $ en cinq jours dans la ville alors que personne n’a réussi à le faire en deux ans? Parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y avait deux groupes, qui sont allés chercher 3,5 millions $ chacun. On peut imaginer ce qui s’est passé, soulève-t-il. J’aimerais bien comprendre, mais je n’ai eu aucune explication. »
Manque de respect
Par ailleurs, le groupe d’actionnaires n’a pas du tout apprécié la manière dont il a été traité par le commissaire Gilles Courteau. « J’ai reçu un texto me disant qu’il y avait eu une entente…, s’indigne Gaston Therrien. Je n’ai jamais eu de téléphone du commissaire pour qu’il s’explique. »
Le porte-parole estime qu’il s’agit d’un manque de classe de la part de la LHJMQ. « C’est un dossier qui a demandé du temps, des énergies et des émotions, souligne-t-il. Ce n’est pas une façon de traiter les gens. C’est un manque de respect autant pour nous que pour la région, la mairie, les commanditaires et les amateurs de hockey de Sorel-Tracy. »
AUSSI À LIRE : Oubliez le Rocket à Sorel
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.