Des Éperviers gonflés à bloc
Par Marilyne Champagne
Forts d'un vrai nom d'équipe, d'une organisation et d'un commanditaire stable et d'acquisitions récentes, comme celle de Jon « Nasty » Mirasty, les Éperviers envisagent la nouvelle saison avec confiance.
« C'est merveilleux d'avoir un nom qu'on peut scander, affirme Christian Deschênes, directeur général, propriétaire et joueur. C'est important et on le voit, depuis l'annonce, l'engouement a été instantané. »
Inspiré des couleurs et des éléments graphiques des chandails des Blackhawks de Chicago à travers les années, comme les tomahawks, le nouveau chandail des Éperviers a aussi été dévoilé le 9 octobre dernier.
Le Colisée Cardin sera quant à lui revampé aussi pour l'occasion : nouvelles bandes, bar restauré et décoration repensée, entre autres. « On veut créer un happening d'après match, avec des écrans géants et le restaurant qui va offrir des promotions », poursuit Deschênes.
De plus, l'ensemble des matchs disputés à l'extérieur seront radiodiffusés. Le premier match aura lieu le 11 octobre, alors que l'équipe soreloise affrontera les Braves de Valleyfield.
Un alignement solide
L'alignement de l'équipe a aussi été finalisé. Le directeur général est revenu sur l'acquisition du dur à cuire Jon « Nasty » Mirasty. « Le trois quarts du monde pensait qu'il n'était pas éligible et que c'était une sélection qui n'était pas bonne, rappelle-t-il. Il devrait jouer deux à trois fins de semaine sur quatre. Il y a des équipes qui n'ont personne pour lui... »
S'il était question d'un manque sur le plan des gardiens de but, cela a été corrigé. Francis Gourdeau et Martin Bradette s'alterneront devant le filet, tandis que Jean-Sébastien Boucher sera présent en cas de besoin. « On voulait se donner une chance avec un duo de gardiens », précise le directeur général.
Du côté de la défensive, l'entraîneur-chef Francis Breault se réjouit de l'acquisition de joueurs comme Louis Mandeville, qui se remet d'une blessure au dos qui l'a gardé à l'écart du jeu pendant deux ans.
« Ça fait un an que je ne ressens plus de douleur au quotidien », commente l'ancien défenseur par excellence du circuit, rappelant qu'il devra reprendre l'habitude de jouer « plus compétitif ». « J'ai une bonne patience, je ne précipite rien et j'apprécie le côté offensif du jeu », dit-il.
L'attaquant Stéphane Roy se joint aussi à l'équipe, après 11 années en Europe. « C'est clair qu'il y a de grosses différences avec la Suisse : la patinoire est plus petite, le style de jeu est plus robuste et les gars sont plus gros. Il faut une période d'adaptation », explique Stéphane Roy, qui compte faire sa place avec Grégory Dupré et Éric Bertrand.
Quant au capitaine de l'équipe, Éric Doucet, il mentionne « qu'il aime le fonctionnement à Sorel et l'esprit d'équipe », bien qu'il s'agisse de la dernière saison du joueur au sein des Éperviers.
Faire les séries…
Enfin, Francis Breault rappelle qu'il vise les mêmes objectifs que l'année précédente.
« L'idée est de s'améliorer de match en match à la place de penser juste aux résultats. On a 40 rencontres pour être prêts pour les séries. L'année passée a bien fini, mais elle a été difficile. On n'a pas lâché. L'attitude des gars a été bonne de la première à la dernière game. C'est l'attitude qui fait progresser l'équipe », indique l'entraîneur-chef.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.