Guy Hemmings poursuit son rêve olympique
Par Sébastien Lacroix
Après avoir commenté les compétitions de curling aux Jeux olympiques de Turin et de Vancouver, Guy Hemmings sera de retour derrière le micro pour nous faire vivre ceux de Sotchi, l’hiver prochain.
Malgré une carrière exceptionnelle, le Sorelois n’a jamais eu la chance de représenter son pays aux Jeux olympiques. La chance que lui a donnée RDS, et maintenant Radio-Canada, lui permet de poursuivre son rêve.
« Les Olympiques, c’est un peu spécial. En tant qu’athlète, on veut toujours y être et je vais pouvoir vivre les Jeux de Sotchi en tant qu’analyste », s’est-il réjoui.
Depuis deux ans, Guy Hemmings est à l’emploi de RDS pour suivre les différentes compétitions de curling. Avec environ 200 heures de programmation par année sur les ondes de RDS et RDS 2, il est devenu un communicateur chevronné. « Je ne suis pas tellement nerveux. Je suis surtout enthousiaste », a-t-il partagé.
Il compte d’ailleurs profiter de son voyage pour prendre un bain de culture russe. « Sotchi, c’est une partie du monde qu’on connaît moins, alors on va essayer d’en profiter pour voyager. Ça risque toutefois d’être assez difficile parce qu’on aura environ trois parties par jour à faire », ajoute-t-il.
Figure emblématique du curling canadien, Guy Hemmings a été sacré à quatre reprises champion masculin du Québec en curling, entre 1998 et 2003. Il a même atteint la finale du Brier canadien à deux reprises, mais ne s’est jamais qualifié pour les Jeux olympiques.
La compétition est d’ailleurs très forte au Canada, à un point tel que celui qui sortira gagnant des qualifications canadiennes partira favori pour les Olympiques.
Même s’il suit les activités du curling de très près, le Sorelois n’est pas en mesure de prédire qui représentera le Canada à Sotchi. Il croit tout de même pouvoir commenter une médaille pour le Canada. « Chez les hommes, il y a quatre ou cinq équipes qui peuvent l’emporter. N’importe laquelle des dix équipes qui seront aux qualifications pourrait décrocher une médaille », assure Guy Hemmings.
Même le skip Kevin Martin, qui a remporté la médaille à Vancouver, n’est pas assuré de retourner aux Jeux. « Il doit être considéré parmi les favoris, mais il a un nouveau coéquipier. Ça amène une nouvelle dynamique et il faut laisser le temps à la chimie de s’installer. »
Chez les femmes, Guy Hemmings est aussi persuadé que le Canada sera très bien représenté. « Il y a plus de compétition du côté de l’Europe en curling féminin. À Vancouver, l’argent était une déception, dans le sens où la médaille d’or était à portée de pierre en finale et les Canadiennes ont laissé filer la victoire. C’était un coup relativement accessible pour Cheryl Bernard, si on prend en compte tout son potentiel, mais ç’aurait été une surprise », se souvient Guy Hemmings.
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