Les Éperviers reprennent où ils ont laissé
Par Sébastien Lacroix
Après avoir atteint la finale le printemps dernier, les Éperviers de Sorel-Tracy ont repris le collier de brillante façon en ce début de saison de la Ligue nord-américaine de hockey.
L’équipe connaît un début de calendrier à la hauteur des attentes. Après cinq matchs, Sorel-Tracy avait déjà engrangé sept points grâce à trois victoires et une défaite en prolongation.
« Le système de jeu est rentré en deuxième moitié de saison l’an dernier. Comme c’est sensiblement le même groupe de joueurs, on sait à quoi s’en tenir, et les nouveaux suivent la cadence », assure le joueur-propriétaire et directeur général des Éperviers, Christian Deschênes.
Celui-ci se réjouit d’ailleurs de l’assiduité des joueurs aux entraînements du mercredi soir. « Tous les gars sont là 95 % du temps. Ça nous donne un avantage par rapport aux autres équipes. Ça paraît sur l’exécution, mais aussi quand on veut développer des stratégies », admet-il.
Dumas et Mirasty de retour
Les Éperviers peuvent par ailleurs compter sur le retour au jeu du défenseur vedette Mathieu Dumas. « C’est un gars qui n’a que 30 ans. Il n’était pas prêt à mettre le hockey de côté dans sa vie », explique Christian Deschênes, qui se réjouit de sa présence dans l’alignement.
Étant donné son emploi et pour des raisons familiales, Mathieu Dumas ne pourra pas jouer toutes les fins de semaine, tout comme Adam Leblanc-Bourque, Simon Poirier et Louis Mandeville.
« Il y a une rotation qui va se faire, mais l’entraîneur aura toujours six défenseurs de calibre plutôt que d’aller chercher des gars dans le senior AA pour se dépanner », fait valoir le directeur général.
Les Éperviers pourront aussi compter sur la présence du bagarreur Jon « Nasty » Mirasty pour les matchs du 8, 22 et 28 novembre, à Sorel-Tracy, et du 29 novembre, à Trois-Rivières.
Sa présence dans l’alignement lors du match inaugural avait sans doute contribué au record de concession pour la plus importante foule, alors que près de 2100 spectateurs avaient franchi les tourniquets du Colisée Cardin.
« On y va par bloc de matchs dans son cas, explique Christian Deschênes. Comme il demeure en Saskatchewan, il faut que ça vaille la peine pour le faire venir. »
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