L'effet Jon « Nasty » Mirasty
Par Sébastien Lacroix
Le célèbre bagarreur Jon « Nasty » Mirasty n’a pas fini de faire courir les foules au Colisée Cardin.
Depuis son retour à Sorel-Tracy, celui qui s’était expatrié dans la Kontinental Hockey League (KHL) en Russie, au cours des deux dernières années, a été l’un des centres d’attraction à chacune de ses présences dans l’uniforme des Éperviers.
En fait, quand Mirasty est dans l’alignement, c’est environ 600 spectateurs de plus par match, en moyenne, qui sont dans les estrades, comparativement a quand il n’y est pas.
Lors du match d’ouverture, alors que les Éperviers venaient tout juste d’annoncer sa signature à la surprise générale, l’organisation a battu un record de concession, avec près de 2100 spectateurs.
À son deuxième match, qui a été marqué par des événements disgracieux contre les River Kings, ce sont près de 1700 personnes qui étaient sur place.
Puis, le 22 novembre, plus de 1900 spectateurs s’étaient entassés dans le Colisée Cardin. Ce soir-là, les partisans avaient toutefois plusieurs raisons de franchir les tourniquets. En plus de la présence de Jon « Nasty » Mirasty, les Éperviers recevaient les Marquis de Jonquière, ceux qui les ont défaits en finale le printemps dernier.
À cela s’ajoutent les cérémonies d’avant-match, au cours desquelles François Beauchemin, Marc-André Fleury, Wildor Larochelle et Pierre Mondou ont été honorés pour leurs conquêtes de la Coupe Stanley.
Lors de son dernier match à domicile, le 28 novembre, ce sont un peu plus de 1000 personnes qui étaient sur place, ce qui n’est tout de même pas mauvais pour un jeudi soir.
Même le Viking a tenté de tirer profit du spectre qui l’entoure en faisant sa publicité autour de la présence du dur à cuire dans l’alignement des Éperviers, au Colisée de Trois-Rivières, vendredi soir dernier.
En uniforme en décembre
Maintenant que son contrat de quatre matchs est terminé, une autre ronde de négociations est amorcée pour le ramener dans l’alignement en décembre et particulièrement durant la période du temps des Fêtes.
« Comme il a de la famille à Syracuse, il fera un détour par ici durant les Fêtes pour être avec nous durant deux fins de semaine consécutives, indique le directeur général. Il va sûrement jouer d’autres matchs aussi. »
La présence de Mirasty pour le reste de la saison semble maintenant dans la poche. « Le monde n’y croyait pas au début. C’est pour ça qu’on a annoncé une tranche de quatre matchs, mais c’est sûr qu’il va revenir pour les Fêtes et après, assure-t-il. Il nous reste juste à nous entendre sur un calendrier, parce qu’il y a des équipes contre qui on n’en a pas vraiment besoin. »
Celui qui était la coqueluche des partisans lors de son passage avec le Mission, de 2004 à 2007, voulait faire un retour progressif à Sorel-Tracy. « Il voulait se donner le temps de voir quel était le niveau de jeu et s’il aimait la gang », explique Christian Deschênes.
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