Les Éperviers visent le haut du classement
Par Sébastien Lacroix
Avec encore une dizaine de matchs à disputer au calendrier régulier, les Éperviers de Sorel-Tracy tentent de se positionner parmi les trois premières positions au classement général.
L'objectif est bien entendu de bénéficier de l'avantage de la patinoire le plus longtemps possible au cours des prochaines séries éliminatoires qui approchent à grands pas. « Ça fait une grosse différence », mentionne le joueur et propriétaire des Éperviers, Christian Deschênes.
Celui-ci estime que la fatigue a certainement pu jouer en finale, l'an dernier, en raison des longs déplacements entre les matchs. « Quand tu joues à Saguenay, le vendredi soir, et que tu reviens chez vous à 5 h du matin, pendant qu'eux sont allés se coucher, et que tu rejoues le lendemain soir, ça paraît! Avoir eu l'avantage de la patinoire en finale, l'an dernier, ç'aurait pu être différent. »
De la profondeur
Même s'il n'a pas fait d'échange à la date limite des transactions, le directeur général est à l'aise avec sa formation, lui qui avait tout de même ajouté un gardien de qualité et un vétéran de troisième trio auparavant.
Il aurait aimé obtenir un joueur capable d'évoluer au sein des deux premiers trios, mais estime avoir les effectifs à l'interne pour faire ce travail. « Ça va donner la chance à un jeune de prendre de l'expérience », explique Deschênes.
Il estime que l'équipe a suffisamment de profondeur si des blessures minent l'alignement ou que des joueurs doivent s'absenter pour différentes raisons. « Nous avons actuellement deux ou trois réguliers qui ne jouent pas en attaque et un ou deux en défensive, indique-t-il. C'est plate quand il y en a qui ne joue pas, mais on a la profondeur que nous voulions. »
Cette situation permet à l'entraîneur-chef, Françis Breault, de faire appel à des joueurs du niveau de la Ligue nord-américaine de hockey pour pallier la perte de certains éléments. « Ça paraît un peu quand c'est un joueur de premier plan, mais ça n'a pas le même impact quand un régulier sort de l'alignement et qu'on le remplace par un vétéran comme Olivier Daunais, comparativement à faire jouer un gars qui évolue dans le senior AA, à Nicolet », fait valoir Christian Deschênes.
Éviter l'infirmerie
Pour le moment, il est encore difficile pour les Éperviers d'avoir une stabilité dans l'alignement, en raison des contraintes des joueurs et d'une période du calendrier durant laquelle l'équipe voyage beaucoup.
« Des gars ne peuvent pas venir pour le travail, un accouchement, de la fatigue ou une blessure », explique le directeur général.
Jusqu'ici, les Sorelois ont tout de même été chanceux en évitant une congestion à l'infirmerie, comme cela avait été le cas par le passé, alors que l'équipe a déjà été décimée par les blessures à des joueurs-clés.
« Ce n'est pas si mal. On en a eu deux ou trois blessures, mais rien de majeur. Le pire, ç’a été Alepin qui s'est fracturé les jointures, mais il est sur le point de revenir », souligne Christian Deschênes.
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