Guy Hemmings enchanté par Sotchi
Par Sébastien Lacroix
Les Jeux d’hiver de Sotchi arrivent loin devant ceux de Vancouver et de Turin pour Guy Hemmings. Du moins pour l’expérience olympique qu’il a vécue.
Joint quelques jours après son retour de Russie, le Sorelois en avait long à raconter, lui qui a pu vivre de près les compétitions de curling, au terme desquels le Canada a confirmé sa domination avec deux médailles d’or.
Pour la première fois, Guy Hemmings était au cœur même des festivités. C’est qu’à Turin et à Vancouver, les compétitions de curling se déroulaient à plusieurs kilomètres du site principal. À Sotchi, il était près de tous les sites où se déroulaient les compétitions sur glace.
Il se trouvait à cinq minutes à pied des compétitions de hockey, de patinage artistique et de patinage de vitesse. En plus de pouvoir admirer la flamme, qui ressemblait au mât du stade de Montréal, chaque fois qu’il sortait du site de curling.
« Les dernières fois, le site était éloigné. Un peu comme pour le ski. Ce n’est pas la même chose quand tu es tout seul dans ton coin », fait-il valoir.
De belles rencontres
La proximité avec les autres sites de compétitions lui ont permis de faire plusieurs rencontres très intéressantes.
Il a notamment rencontré plusieurs joueurs de l’équipe canadienne de hockey, en plus d’échanger avec le capitaine Sidney Crosby.
« Je lui ai dit de venir encourager les équipes canadiennes de curling, parce que c’est le seul sport où le Canada a des chances d’or autant chez les femmes que chez les hommes. Ç’a l’a fait rigoler, raconte-t-il. L’équipe est d’ailleurs venue assister à un match. Il y a plusieurs joueurs qui sont des connaisseurs. »
Comme il partageait les mêmes locaux que la NBC, il a aussi pu échanger avec l’ailier rapproché des 49ers de San Francisco, Vernon Davis. « Comme c’est une vedette et qu’il aime ça, il est devenu en quelque sorte le porte-étendard du curling aux États-Unis », explique Guy Hemmings.
Il a également croisé les médaillés canadiens en curling, en plus de féliciter personnellement Brad Jacobs, avec qui il a échangé pendant un bon moment.
« En allant à la maison du Canada, on avait la chance de tomber sur certains athlètes, ajoute le Sorelois. Sinon, la proximité avec les journalistes se limitait à la zone mixte ou au centre de médias principal, où les médaillés vont pour donner des entrevues. »
Beaucoup de travail
Pour le reste, les Jeux olympiques ont représenté une charge de travail impressionnante pour l’analyste, qui couvrait les compétitions autant pour la télévision que pour la webdiffusion.
« Au total, nous avons fait 72 heures de couverture sur une période répartie sur deux semaines, indique-t-il. Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour autre chose. »
Très bien organisé
Malgré toutes les absurdités qui ont circulé sur les réseaux sociaux, Guy Hemmings n’a vu aucune faille dans l’organisation ni dans la sécurité entourant les Jeux de Sotchi.
« Ils étaient présents, mais très discrets », souligne-t-il.
Il a remarqué que les Russes ne sont pas un peuple nécessairement souriant et que la barrière de la langue était un gros défi pour eux.
« Avec des signes et un peu de patience, on finissait par se faire comprendre ».
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.